Imane - fondatrice de Meoni
Je m’appelle Imane, j’ai 26 ans, et je suis une grande passionnée de mode.
Mon histoire commence pourtant loin des tissus et des croquis : dans le monde hospitalier. J’ai débuté ma carrière en tant qu’infirmière — un métier que j’aime profondément, car il m’a appris une chose essentielle : prendre soin des autres, c’est un pouvoir sans prix.
Mais avec le temps, j’ai compris une vérité plus intime : pour mieux prendre soin des autres, il faut aussi prendre soin de soi.
Et pour moi, cela voulait dire : vivre de ma passion.
Depuis l’enfance, mes parents m’ont bercée dans un univers artistique. J’ai pratiqué les arts plastiques pendant 10 ans, participé à des expositions, dessiné, peint… Ce que j’aimais ? Laisser parler mes idées. Créer sans limite.
Mais cette créativité, je l’avais mise en sourdine.
Jusqu’au jour où je me suis posée une question simple :
“Tu aimes composer tes tenues, jouer avec les matières, imaginer des associations, alors pourquoi ne pas créer tes propres vêtements ?”
Ce jour-là, Meoni est née.
Une marque qui me ressemble : modeste, élégante, enracinée, libre.
Une aventure où je peux enfin réunir tout ce qui m’anime : l’humain, l’art et la beauté du fait main.
Le dessin
Les 10 années d’arts plastiques n’auront pas servi à rien !
Ma partie préférée : la conception
La confection
Nous avons choisi un atelier à Tanger au Maroc, où toutes nos créations sont confectionnées minutieusement !
Le choix des tissus
Nous avons opté pour des tissus nobles et de première qualité tels que le lin, la soie et la gabardine de coton
Mon héritage
Créer, c’est revenir à soi
Je n’ai pas choisi la création de vêtements par hasard.
C’était un retour. À ma créativité. À mes racines. À mes valeurs.
J’ai voulu une mode modeste et élégante, qui respecte le corps autant que l’âme.
Avec des matières nobles — lin, soie, coton — choisies pour leur vérité.
Et j’ai voulu que tout commence au Maroc.
Là où les mains qui façonnent ont une histoire.
Là où la lumière de Tanger épouse la pudeur et la grâce des femmes que j’admire.
La Tangéroise, c’est un hommage.
À mes origines.
À ces femmes fortes, discrètes, lumineuses.
Et à toutes celles qui, un jour, porteront mes créations.